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L’amour du VTT et la santé mentale

VTT et la santé mentale

Si quelqu’un m’avait dit, il y a quelques années, que je regarderais un VTT et que j’aurais un sentiment d’amour comme celui que je ressens pour le mien, j’aurais bien rit. Pour de vrai, je n’avais aucune idée que je pouvais autant être en amour avec une machine de même!

Je n’en ai pas parlé ouvertement, sauf à mes proches évidemment, mais je faisais ma vaisselle il y a quelques mois, je regardais par ma fenêtre mon beau VTT et j’ai eu envie de partager mon expérience et de partager mon parcours de santé mentale.

J’ai été en arrêt de travail d’octobre 2021 jusqu’à avril 2022 parce que mon lourd passé, à qui je n’avais jamais fait face, m’a malheureusement rattrapé. Ça se passe ainsi la vie, on doit prendre le temps qu’il faut. Je n’étais pas trop satisfaite, moi qui aime être une femme forte qui n’a besoin de personne, mais quelle illusion j’avais! De décembre à juin, j’ai été en thérapie à toutes les semaines et ça mérite d’être dit! Si vous n’avez qu’un cadeau à vous faire dans la vie, faites ça! Faites face à vos sentiments, vivez-les et ENSUITE passez à autre choses!

VTT et la santé mentale

Ma thérapie m’a ouvert les yeux sur tellement de choses, la plus importante étant que j’ai le droit d’être triste, que j’ai le droit d’avoir peur, mais que je ne peux pas me cacher de tout ça ni le cacher aux gens autour de moi. Il faut prendre action, un sentiment à la fois, le nommer, le partager, pleurer, rire, se fâcher, peu importe!

Revenons-en au 4 roues : toute ma vie je me suis dit « ah, ça serait le fun d’en faire avec quelqu’un ». Mon conjoint et moi avons commencé durant la pandémie. Il me demandait régulièrement de conduire mais je ne voulais pas, j’avais peur. Peur de ne pas être bonne, peur de mal réagir si une situation urgente survenait, peur de me faire honte. Vous voyez le lien entre les deux maintenant? C’est d’une tristesse infinie !! J’ai agi comme tel avec des tonnes d’activités aux cours de ma vie, au cas où je me blesserais ou que je ferais une folle de moi-même. Mais pendant mon arrêt, je me suis tannée de penser comme ça parce qu’il faut enlever le contrôle sur ses pensées négatives ! Donc j’ai essayé, tendue comme une barre, incapable de conduire plus d’une heure parce que j’en avais mal aux épaules tellement j’étais crispée !! J’ai combattu ma peur!

Même sortir l’hiver aller en faire et toute seule à part ça!

(Moi qui déteste l’hiver!) Je n’avais jamais vraiment investi dans du bon équipement pour ne pas avoir froid, mais quelle différence ça fait! J’aime ça à ce point-là! J’y pense sans cesse, je veux en faire sans arrêt! J’en parle tout le temps, je n’ai aucun doute que je suis fatigante totalement! C’est quasiment obsessif! J’ai encore peur, mais j’y vais! Et je continue à essayer des choses de plus en plus difficiles. Puis je réalise que plus je suis sale, plus j’ai poussé ma peur et poussé mes limites.

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J’ai commencé doucement, sur les sentiers fédérés. Je tournais les coins très tranquillement. J’évitais les flaques d’eau parce que je ne voulais pas me salir. Un jour, je n’ai pas eu le choix parce que la flaque était énorme. J’ai roulé dans celle-ci et j’ai été surprise par la sensation. La conduite est différente. De fil en aiguille, j’ai réalisé que je cherchais les trous d’eaux, au grand malheur de mon conjoint qui lui aime la vitesse. Un jour, j’ai passé dans un trou vaseux, c’était le début pour moi! Je ne peux plus m’en passer!

J’ai participé à mon premier évènement de boue au mois de mai, sans mon VTT, car je voulais me garder une porte de sortie (allo les pensées négatives encore). J’ai observé et rencontré des gens. Ces gens m’ont parlé d’un autre évènement qui se passait en Ontario quelques semaines plus tard. C’était incroyable !! Le rassemblement de gens qui ont tous cette même passion! L’entraide que j’ai vue pendant que les gens sont enlisés, c’était de toute beauté! Il n’y avait aucune hésitation d’aller vers les gens. J’ai même vu un Québécois s’exprimer en français avec un Ontarien qui parlait anglais. Ils se faisaient des signes de main et se comprenaient pour s’entraider pour sortir leur quad qui était enfoncé dans le trou de vase. Ça faisait très chaud au cœur à voir.

VTT et la santé mentale

A présent, je ne peux plus m’en passer. J’ai embarqué la famille au complet là-dedans, mon ado spécialement, elle adore ça autant que maman! Je suis une vraie enfant qui attends noël, le prochain évènement de « bouette ». En attendant, on se prépare, on graisse les machines, l’huile, etc. Vous aurez une idée à quoi vous attendre de mes prochains articles.

Morale de l’histoire : Affrontez donc ce qui vous fait peur, peut-être que vous allez tomber en amour comme moi avec quelque chose que vous n’auriez jamais pensé être capable de faire!

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