web analytics

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison

Dire que je souhaitais ardemment depuis 4 ou 5 ans l’arrivée d’un côte à côte sportif de 50 pouces dans la gamme de Can-Am est un euphémisme. En effet, après avoir vu plusieurs fabricants avoir beaucoup de succès avec ce format de véhicule au cours des dernières années, je ne pouvais pas concevoir qu’un fabricant majeur tel que Can-Am laisse tout le champ libre à la compétition. Ainsi, lors de l’annonce des Maverick Trail l’an dernier, je ne pouvais que dire « Bravo » ou plutôt « Enfin! »

C’est donc avec une grande satisfaction que j’ai appris il y a quelques mois que j’allais être le pilote d’essai attitré à un beau Can-Am Maverick Trail 1000 DPS. Je me demandais alors si ce véhicule serait à la hauteur de mes attentes… À la suite de mes premières semaines d’essais, je peux dire « Mission accomplie » aux gens de BRP. Attention, je ne dis pas que ce véhicule est parfait puisqu’il a de grandes qualités, mais aussi quelques petits points à améliorer. Voici donc mes observations et commentaires de mi-saison.

Look

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Il suffit de poser les yeux sur le Maverick Trail pour voir que Can-Am a porté beaucoup d’attention à l’esthétique de cette machine. La silhouette plutôt élancée, son devant aux arêtes prononcées et les ailes avant surélevées lui donnent un air agressif qui me plaît bien. Le choix des matériaux et leur agencement entre le mat et le luisant est vraiment intéressants. La finition est soignée et aucun détail ne semble avoir été négligé.

Comme vous pouvez le constater, Can-Am a mis à notre disposition un véhicule bien équipé. Bien entendu, en optant pour la version DPS, le véhicule est livré avec les demi-portes pleines ce qui offre une bonne protection aux occupants. Le fabricant a ajouté un toit rigide, un pare-brise avant pleine hauteur, un treuil, la barre de son Wet Sounds, les extensions d’ailes de 2 pouces, barres protectrices latérales, etc. Bref, un véhicule bien équipé.

Essai du Polaris Ranger XP Kinetic Ultimate : Un quad électrique révolutionnaire

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

La motorisation

Notre véhicule d’essai est équipé du moteur bicylindre Rotax de 976cc qui développe 75 HP. Ce moteur offre une très bonne réponse lorsqu’on presse sur l’accélérateur. L’ensemble de poulies QRS travaille tout en douceur même lors des départs agressifs ou des reprises brusques. Peu importe comment on agit sur la pédale des gaz, le véhicule s’élance sans coup ni hésitation. On peut sentir un léger temps de réaction entre le moment où l’on presse l’accélérateur et celui où l’on perçoit la réponse du moteur, mais on ne parle ici que de fractions de seconde.

Le passage de 2 à 4 roues motrices se fait tout en douceur. On n’a pas besoin d’arrêter pour passer d’un mode à l’autre. Ceci rend notre randonnée beaucoup plus agréable puisqu’on peut adapter le mode selon le type de sentier que l’on rencontre.

Le véhicule est équipé du système d’accélérateur intelligent (iTC) qui permet de choisir comment le système d’alimentation réagit lorsqu’on presse l’accélérateur. Les choix sont le mode Éco et le mode Sport. Comme on le devine, dans le mode Éco, la réaction du moteur aux changements de régime se fera plus doucement alors qu’en mode Sport, on a droit au plein potentiel de l’engin. On pourrait penser que le mode Éco est plus monotone lorsqu’on circule en sentier, mais je suis resté vraiment surpris. J’ai fait des randonnées en mode Éco sans vraiment remarquer les accélérations plus progressives.

Suspension

La suspension fait un bon travail que l’on roule seul ou avec un passager. Même lors d’un voyage de sept jours en duo avec tout notre bagage, le véhicule se comportait très bien en rendant notre trajet confortable dans la majorité des types de sentiers. À certains endroits, il aurait été intéressant d’avoir des amortisseurs ajustables qui auraient permis de trouver l’ajustement optimal. Bien entendu, il est possible d’ajuster la précharge avec les ressorts à boudin, mais les ajustements se limitent à cela.

Essais : Segway Snarler AT5, un quad qui est tout sauf ennuyant !

En bref, il faut bien comprendre que dans la grande majorité des cas, la suspension fait bien ce qu’elle a à faire.

Habitacle

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Tout comme l’extérieur du Maverick Trail, les gens de Can-Am ont fait un travail remarquable au niveau de l’ergonomie et la finition de l’habitacle. Ça vaut réellement le coup d’œil. La console est pratique avec deux coffres. Un petit en avant du volant et un plus grand en avant du passager. Ces coffres sont assez résistants à l’infiltration de poussière et d’eau. On a également un petit espace de rangement ouvert au centre sur le dessus de la console.

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Les demi-portes offrent une bonne protection et empêchent l’eau et la boue de s’infiltrer à l’intérieur du véhicule. Par contre, le design du haut de la porte ne nous permet pas d’y accoter notre bras confortablement lorsqu’on roule. En effet, la hauteur de la porte est plus grande dans la partie arrière de celle-ci. J’aurais aussi préféré que la porte soit légèrement bombée vers l’extérieur afin d’offrir un peu plus d’espace. Ceci dit, ces deux points ne m’ont pas empêché d’être confortable même lors de randonnées quotidiennes de plus de 350 km.

On a aussi remarqué qu’il circulait beaucoup de poussière dans l’habitacle lorsqu’on roule assez rapidement. La poussière semble venir de l’arrière des sièges. Je vais investiguer davantage et vous communiquer mes conclusions sur ce point lors du bilan de saison.

Un autre élément qui peut être assez désagréable lorsqu’on roule par temps chaud est la chaleur qui s’accumule dans l’habitacle. C’est un problème que l’on voit dans bon nombre de véhicules de type côte à côte, mais je me dois de le mentionner ici. Le fait d’avoir des demi-portes pleines et un pare-brise pleine hauteur n’aide en rien à cette situation. Je vais essayer de pouvoir faire l’essai d’un demi-pare-brise pour voir si cela va régler le problème ou au moins l’atténuer.
Les sièges sont confortables et offrent un bon appui. Ils nous retiennent bien en place lorsque le sentier devient plus accidenté. On n’a donc pas besoin de se battre pour rester bien en place. Les sièges sont ajustables afin d’offrir une bonne position de conduite à des gens de différentes grandeurs.

Cadran

Le Maverick Trail est équipé d’un cadran numérique de base. Celui-ci permet d’afficher la vitesse, le RPM, le kilométrage, le compteur journalier, l’horloge et le nombre d’heures d’opération du moteur.

Yamaha Wolverine X2 : l’évolution sans compromis

L’affichage permet de bien lire les informations lorsqu’on roule et cela, même à haute vitesse.

En résumé après 2500 km

Can-Am Maverick Trail 1000 DPS 2018 : bilan de mi-saison Quad

Je suis très satisfait du Maverick Trail 1000 DPS et de son comportement. Il est plaisant à rouler en mode solo ainsi qu’avec un passager. Pour une petite randonnée du dimanche ou pour une expédition de plusieurs jours, c’est un véhicule qui sera en mesure de combler les quadistes qui sont à la recherche d’un autoquad sport de 50 pouces.

Mon essai se poursuit au cours des prochaines semaines et je vous invite à nous suivre sur les liens suivants :

Magazine InfoQuad.com (www.InfoQuad.com)
Groupe Facebook d’InfoQuad.com (groupe.InfoQuad.com)
Page Facebook d’InfoQuad.com (Facebook.InfoQuad.com)

En terminant, l’équipe du Magazine InfoQuad.com aimerait remercier le fabricant Can-Am pour rendre possible cet essai.