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ToggleLe sentier était parfait. Je roulais à vitesse constante depuis plusieurs minutes et le ronronnement du moteur était une douce berceuse… Le paysage défilait, j’apercevais de temps à autre mon partenaire qui me suivait non loin derrière.
Un paysage bucolique, une gracieuseté d’un généreux propriétaire qui laisse le sentier passer au milieu de son champ. Région d’Amqui.
J’étais dans une précieuse bulle qu’un « BIP » de mon casque d’écoute a fait éclater : « Peux-tu arrêter un moment SVP? ». Je me suis alors dit que de s’équiper de communications n’était peut-être pas une si bonne idée…
J’ai commencé à faire du quad avec mon conjoint il y a trois ans. Puisque tout était de l’inconnu pour nous, nous avons profité de l’expérience des autres grâce à des randonnées organisées. Alors, seulement les guides semblaient avoir des systèmes de communications. Je me disais que c’était super pour eux, car ils étaient généralement en tête et fin de peloton et ils avaient des informations à se communiquer. L’année suivante dans les groupes, j’ai remarqué que de plus en plus de quadistes en étaient équipés.
L’expérience aidant, mon conjoint et moi avons commencé à faire de plus en plus de longues randonnées par nous-mêmes. Avec chacun notre quad, armés d’un GPS, d’un logiciel de tracés et de bons conseils de nos ex-guides, nous parcourons des sentiers très souvent inconnus. Pour communiquer, il y a bien sûr les traditionnels signaux manuels, mais ceux-ci ne permettent pas beaucoup d’interactions. Nous avions donc un « code » pour que le deuxième quad puisse indiquer à celui devant, arrête, je veux te parler!
Une fois ensemble, il fallait crier pour se faire entendre au travers de nos casques et des bruits de moteur. J’ai finalement compris pourquoi tant de quadistes trouvaient ça pratique un micro! C’était décidé, on allait essayer!
Nous avons pris le temps de nous informer sur les différents produits sur le marché. Le prix investi est souvent relatif à la distance de transmission et il y a une multitude de gadgets qui peuvent être intéressants ($$$).
Avant d’investir, il faut analyser nos goûts et nos besoins :
- Est-ce qu’on veut écouter de la musique
- Est-ce qu’on est plusieurs à devoir communiquer ensemble
- Est-ce qu’on est du genre à parler constamment (si oui, le partenaire voudra peut-être un moyen de couper le son)
- Est-ce qu’on a vraiment besoin de transmettre sur une longue distance
Une fois les besoins bien définis, on peut magasiner un système de communication qui ne sera peut-être pas le plus dispendieux de la gamme offerte.
Lors de l’achat, on vous offrira peut-être d’en faire l’installation sur votre casque. À mon avis, c’est une dépense inutile, car très facile à réaliser. L’appareil vient soit avec un bras de micro assez rigide pour les casques ouvert, ou juste un fil avec le micro au bout pour les casques full face.
Même parmi un groupe, c’est plaisant de communiquer avec son partenaire.
Pour mon casque d’été, je n’ai eu aucun problème à passer les fils dans la doublure et installer le micro juste devant ma bouche. Pour mon casque d’hiver, qui est modulaire, j’ai eu des doutes. J’avais peur d’user le fil et d’endommager mon système lors de l’ouverture répétée de la mentonnière. On m’a donné un truc, installer le micro dans la doublure juste en haut du front. Ça marche!
Placer le micro vers le bas, sous la doublure, en plein centre du front.
Personnellement, je ne m’en passerais plus :
- Fini les codes visuels qui sont rarement bien compris
- Fini de crier pour se faire entendre, particulièrement en hiver avec nos cagoules et casques.
- Fini de devoir s’arrêter pour communiquer, il suffit de se rapprocher.
Parfois je l’avoue, les communications peuvent briser une certaine magie. La plupart du temps, elles nous permettent de partager et le partage des belles choses que nous découvrons en sentier fait partie du plaisir de faire du Quad!