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Quad en famille : la check-list des indispensables en côte-à-côte avec des enfants à bord

De plus en plus de familles découvrent le plaisir de pratiquer le sport du côte-à-côte. Toutefois, plusieurs ignorent encore certains aspects essentiels à connaître avant de prendre le départ. Comme en voiture, il existe des lois et règlements à respecter, sans oublier de nombreux éléments de sécurité à ne pas négliger, surtout lorsqu’on a de jeunes passagers à bord.

Dans cet article, je vous présente les règles à connaître lorsque des enfants vous accompagnent, les essentiels à ne pas oublier, ainsi que quelques anecdotes bien réelles, tirées de mes sorties en famille. Des expériences parfois cocasses, parfois intenses, mais toujours formatrices.

Mon objectif : vous inspirer à mieux préparer vos prochaines randonnées, pour que chaque sortie en côte-à-côte soit synonyme de plaisir… et de tranquillité d’esprit.

Un jeune qui conduit sa propre machine, ça commence toujours par des équipements de protection bien ajustés.

Lois et règlements : ce qu’il faut savoir avant de faire monter un enfant à bord

Comme pour tout sport motorisé, le port du casque homologué est obligatoire. Assurez-vous que celui-ci porte la mention DOT ou ECE, les deux normes reconnues par la SAAQ. Le casque doit être bien ajusté à la taille de la tête de l’enfant — ni trop lourd, ni trop grand — et rien ne doit être placé entre la tête et le casque (ni casquette ni tissu). Les casques de vélo sont à proscrire, car ils ne sont pas conformes.

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Il n’existe pas d’âge minimal légal pour qu’un enfant puisse monter à bord d’un autoquad (côte-à-côte). C’est donc au parent ou au conducteur de faire preuve de bon jugement. Pensez à la lourdeur du casque sur la nuque, à la stabilité de l’enfant dans son siège et à sa capacité à rester attaché durant toute la durée du trajet.

À noter : les sièges d’auto pour enfants et les rehausseurs sont interdits à bord d’un autoquad.

Selon la loi 71, un enfant peut être passager s’il est en mesure de s’agripper solidement à la poignée de retenue prévue à cet effet. Contrairement aux quads traditionnels, il n’est pas obligatoire que l’enfant touche au plancher avec les pieds.

Enfant à bord d’un côte-à-côte, respectant les normes de sécurité.
Le casque homologué et la ceinture bien ajustée sont des incontournables pour une sortie sécuritaire avec de jeunes passagers.

Les essentiels à avoir en tout temps : ma trousse de survie familiale

Quand on part à l’aventure — que ce soit en côte-à-côte, en bateau ou en randonnée — on rêve tous d’une sortie parfaite. Mais parfois, il suffit d’un petit imprévu pour changer la donne. C’est pourquoi j’ai appris à être prête à tout. Depuis quelques années, j’ai deux sacs toujours prêts, réservés exclusivement à nos escapades. Peu importe l’activité, ces deux trousses me suivent partout!

Voici ce que je garde dans mes sacs, été comme hiver :

Trousse pour enfants

  • Tylenol pour enfants
  • Advil pour enfants
  • Benadryl pour enfants
  • Pompe (en cas d’asthme ou d’allergie)
  • Thermomètre

Trousse pour adultes

  • Pansements adhésifs
  • Tampons alcoolisés
  • Compresses de gaze
  • Tape et rouleau de tissu
  • Dentifrice, cure-dents et mini brosse
  • Tylenol/Advil/Benadryl
  • Briquet
  • Élastiques à cheveux
  • Mouchoirs

Et bien sûr, quelques collations d’urgence et beaucoup de vêtements de rechange.

Je prévois toujours selon la météo… mais j’essaie aussi de penser aux imprévus potentiels. J’ai un enfant qui adore repousser ses limites (et se salir au passage). En effet, il peut passer au travers de trois ensembles de rechange dans la même journée, y compris plusieurs paires de chaussures ou de bottes.

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Oui, oui : début décembre, il me faut deux ensembles d’habits extérieurs complets juste pour lui. Ce n’est pas une blague! Heureusement, j’ai trouvé LA solution : les ensembles imperméables doublés Helly Hansen ou Color Kids. Ils sont chauds, résistants, imperméables et parfaits, même avec un peu de neige.

Vêtements à prévoir

  • Chandails et pantalons longs, même l’été
  • Manteau imperméable si la pluie est annoncée
  • Mitaine et bas supplémentaires en début ou fin d’hiver

Et, bien sûr, mes incontournables

  • Crème solaire
  • Huile à mouche
  • Doudous pour les siestes improvisées (car oui, les enfants s’endorment partout, même en pleine forêt!)

Mon conseil? Préparez votre propre trousse et gardez-la toujours prête à partir. Vous verrez, elle vous sauvera la mise plus d’une fois… parole de maman (testée et approuvée)!

Toute personne qui emporte des enfants en randonnée devrait prévoir sa trousse adapté à leurs besoins. Voici les miennes.

Anecdotes de maman quad : entre piqûres, cascades et fous rires!

En cinq ans de sorties en quad avec mes enfants, j’en ai vu de toutes les couleurs. Des moments drôles, d’autres franchement intenses… mais tous inoubliables. Mon répertoire déborde d’histoires, mais commençons par la pire.

L’attaque des guêpes (ou comment j’ai découvert que je pouvais déshabiller un enfant en 2,5 secondes)

C’était censé être une petite balade tranquille ; un aller-retour de quelques kilomètres pour dire bonjour à mon oncle et à ma tante à Lamarche. Les enfants s’amusent ensemble, tout va bien. Ils partent explorer le bois derrière le chalet.

Quelques minutes plus tard, mon plus vieux (qui avait à peine 7 ans à l’époque) revient en courant, en hurlant, en se secouant de tous bords tous côtés.

« MAMAN, AIDE-MOI!!! MAMAN, ÇA FAIT MAL!!! »

Mon instinct maternel s’active à 1 000 %. Je comprends en une fraction de seconde qu’il a quelque chose sous ses vêtements. Je le déshabille à toute vitesse — probablement en lui arrachant un peu le collet au passage — et là, je vois sortir des guêpes noires, de partout.

Limite de poids en sentiers fédérés : quand la loi freine la passion du quad

Résultat : 18 piqûres.

Heureusement, j’avais des Benadryl. Ma tante a aussi aidé en ajoutant des compresses froides. Tout le monde était sous le choc… moi, j’ai craqué. Eh oui, j’ai laissé couler les larmes. J’aurais tout donné pour prendre sa douleur. Après un bon moment à le réconforter, nous avons donc pris le chemin du retour. J’ai surveillé son état et il a dormi avec maman. 

Et maintenant, place aux cascades!

Mon enfant du milieu est une boule d’énergie. Il est… imprévisible. Quand nous partons en randonnée, j’ai parfois l’impression d’accompagner un petit singe acrobate.

Voici quelques-uns de ses exploits en vrac :

  • Grimper à une pancarte à 10 pieds du sol ;
  • Escalader des arbres ou des flancs de montagne ;
  • Sauter dans tous les trous d’eau (et parfois tomber dedans) ;
  • Courir partout, même dans les marécages, et finir les bottes pleines ;
  • Se baigner dans les lacs et rivières ;
  • Jouer dans la première neige.

Verdict, c’est clair, je dois emporter toute ma liste. 

Avant de démarrer, pensez à vérifier.

Avant de partir : pensez à tout. Oui, TOUT.

Croyez-moi : après autant d’aventures, j’ai compris que ma check-list, ce n’est pas du luxe. C’est une nécessité.

  • J’ai carrément installé un bac dans la boîte de mon côte-à-côte où je range tout : trousses, vêtements, collations, couvertures, etc.
  • Pas beaucoup d’espace? Réduisez les quantités, mais gardez l’essentiel.

Et surtout : avant de démarrer, assurez-vous que tout le monde est bien attaché dans le bon véhicule et qu’ils portent leur casque.


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