C’est la mode de parler d’influenceurs : alors si on parlait de ce qui a influencé les côte-à-côtes d’aujourd’hui. Les côte-à-côtes sont sur le marché depuis plusieurs années maintenant. Ils font partie du décor et bénéficient d’une grande demande sur le marché. Leur popularité a été grandement accrue dans la dernière décennie. Mais d’où vient l’engouement pour ce genre de véhicule ? Faisons un petit voyage dans le temps.
Un peu d’histoire
En 2004, un fabricant japonais a mis sur le marché un nouveau genre de véhicule récréatif. En se fiant à ce qui existait sur le marché, ils sont partis de l’univers des quads et y ont apporté une autre vision. Ils ont réussi à faire une parfaite fusion entre le quad traditionnel et le véhicule de travail utilitaire tel que le Mule de Kawasaki ou le Ranger de Polaris. L’idée était donc de « joindre l’utile à l’agréable. » Donc, ainsi est né le Rhino de Yamaha.
Le Rhino : le premier côte-à-côte de Yamaha
Le Rhino était un véhicule utilitaire audacieux à l’époque. Il comprenait la base mécanique du Grizzli 660, monté sur un châssis biplace côte-à-côte ainsi qu’une benne basculante.
Il comportait les mêmes attributs de base qu’un quad. Plus précisément, il était muni d’un moteur Yamaha 660 cc, d’une transmission CVT avec Low-High et reculons, d’une traction à quatre roues motrices et d’une suspension indépendante aux quatre roues.
Yamaha y a aussi ajouté un châssis solide, deux sièges côte-à-côtes, un volant, une cage de sécurité et une benne basculante. Ce faisant, ils ont frappé fort et ont amorcé, sans le savoir, un mouvement qui deviendra l’avènement de l’ère des véhicules utilitaires sport tout-terrains.
Rapidement, d’autres fabricants ont embarqué dans la parade.
Un cran plus sportif
Bien sûr, comme dans tous les marchés, il y a forcément évolution. Voyant la demande augmentée, en plus d’une forte tendance récréative qui s’installait, le géant Polaris a franchi le cap, en 2007, en soulignant l’arrivée du Razor RZR 800.
Wow ! Là, on nous présentait un côte-à-côte sport !?
Bien que la fiabilité de la première version laissât parfois à désirer, son design et sa performance compensaient largement, car c’est devenu rapidement un des très gros vendeurs chez Polaris.
Muni d’un moteur bicylindre de 800 cc, d’un châssis plus compact et d’une suspension à haut débattement, Polaris a fait monter la barre d’un cran avec un côte-à-côte plus sportif et plus rapide.
La demande a ensuite explosé, laissant place à une gamme plus élargie de choix pour le consommateur :
- Kawasaki intégra le Teryx ;
- Can-Am introduit le Commander ;
- Artic Cat proposa le Wildcat et ;
- CF Moto présenta le Snyper.
Une passion qui a grandi
Depuis sa mise en marché, les côte-à-côtes sont montés en popularité et leur utilisation a commencé à se démocratiser. Les stocks des concessionnaires se sont agrandis et nous avons vu, pas à pas, l’intégration de ces véhicules dans les courses et l’acceptation de certains modèles dans les sentiers. Au fil du temps, ceux-ci se sont raffinés en frais de performance et de confort. En date d’aujourd’hui, la majorité des fabricants de véhicules récréatifs offrent une vaste gamme de modèles tout aussi époustouflants les uns que les autres. Les choix sont variés avec toutes sortes de châssis et de motorisation qui sauront plaire tant à l’amateur de sensation forte qu’au travailleur en passant par les adeptes de sentiers.
Mais il ne faudra jamais oublier d’où provient cette passion et qui a joué le rôle de l’influenceur… merci Yamaha !
