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ToggleJour 3 – Les plus beaux sentiers du tour
Nous commençons par jouer à saute-mouton avec les montagnes dans un beau sentier bien entretenu. Nous découvrons un arrêt panoramique auquel ma photo ne rend aucunement justice. J’ai adoré ce bout de sentier qui passe à quelques reprises sous les tours d’Hydro Québec, puis retourne dans les boisés.
Un paysage vertigineux
Par la suite, de belles dunes nous bercent dans un décor du Far West. Un petit détour vers Roberval pour prendre de l’essence et y laisser nos machines pour se rendre à un casse-croûte à deux pas qui est vraiment spécial, Yogi, je crois.
Un petit arrêt près d’une rivière où nous croisons d’autres quadistes avec qui nous échangeons sur les beautés de la région. Puis on se rend à notre motel, Dépanneur du Chef tout près de Normandin. L’établissement est annoncé longtemps à l’avance dans les sentiers, j’avais un bon sentiment. Effectivement, une belle chambre spacieuse et propre nous attendait, il ne manquait qu’un frigo pour faire notre bonheur complet.
Le restaurant adjacent et la station-service, tout était parfait pour nous. Petite jasette avec Nadia qui nous explique que l’établissement existe depuis 50 ans et accueille beaucoup de motoneigistes. Je comprends, c’est un bon endroit. Nous y avons dégusté la soupe aux gourganes gagnante de notre tour. Je contacte ensuite le remorquage de notre traversée de Dolbeau pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Mon cellulaire coupe sans arrêt et la dame du garage est vraiment patiente avec moi. Nous réservons notre passage pour 10 h 30 le lendemain, j’ai évalué que nous étions à 50-60 km de distance.
Le style ne rend pas justice à la qualité
Jour 4 – La plus belle journée « touristique » du tour
On part à 8 h, comme presque à tous les matins. Je suis certaine d’avoir assez de temps pour me rendre au point de rendez-vous avec la remorque. Les sentiers sont vraiment beaux, encore du sable et du sable. Il y a juste Benoit qui me suit qui devient tout brun de poussière, mais dans le fond, ça couvre bien les poils de barbe blancs et ça le rajeunit…
C’est dans cette partie du voyage que je fais une erreur de tracé. On se retrouve assez loin du point de rendez-vous, au bout d’un sentier. On rebrousse chemin et je me débrouille avec IQuad pour me rendre au centre-ville. On passe par un endroit qui, ma foi, me semble fermé aux quadistes pour se rendre sur le stationnement du Canadian Tires. J’en profite pour aller me chercher une ampoule de phare, car j’ai une lumière brûlée à l’avant et nous sommes pile-poil à l’heure.
Le sympathique remorqueur nous explique que ce n’est qu’une question de temps avant que le MTQ n’autorise le seul passage qui nous empêche de traverser Dolbeau-Mistassini en quad. Souhaitons-le, car le fait de prendre deux remorques est franchement un frein au tourisme quadiste de cette super région. Il nous dépose à l’entrée d’un sentier, juste à côté d’une station-service. On fait le plein d’essence, de glace et on vide le présentoir de tubes (bandana) qui sont à un prix ridiculement bas comparé à ce qu’on trouve à Québec. Le commis semble nous trouver un peu excessifs !
Un pont couvert au milieu de nulle part
Nous nous dirigeons vers le sud de Falardeau et prenons soin d’éviter le passage difficile de la deuxième journée. Nous traversons de grands champs, un pont couvert, une halte historique et des bleuetières : le paysage est magnifique. Les sentiers sont toujours en sable, ça fait deux semaines qu’il n’a pas plu ici… Désolé Benoit !
Nous nous arrêtons au hasard de la route dans très bel endroit, l’île du repos qui sur la rivière Péribonka où nous avons dégusté un délicieux burger de saumon. La dame qui nous a servi était étonnée de savoir que le sentier fédéré passait dans leur stationnement, c’est tout dire de la quantité de quadistes qui passent par là. Nous roulons ensuite vers notre dernier hébergement, « Le gite du Lac Docteur ». Quelle belle découverte !
Un bel endroit et bel accueil
Des gens sympathiques, accueillants, une belle chambre que nous étions gênés de salir avec nos équipements poussiéreux. Un site magnifique sur le bord du lac avec des jardins d’eaux un peu partout. Une belle soirée autour du feu, dégustation de saumon fumé séché et de Jerky d’orignal pour tous, incluant un jeune couple de Français qui pourront dire avoir mangé de l’orignal au Canada !
Jour 5 – Déjà la fin
Quel déjeuner de malade ! Des crêpes avec une tonne de fruits, des mini pâtés à la viande, du bacon. On ne s’est même pas rendu au 3ième service qui devait contenir œufs et toasts. Puis on quitte vers les Monts Valin avec un petit renard curieux qui nous a permis une belle observation, suivi d’une perdrix sourde à qui je criais de se tasser du sentier pour ne pas l’écraser. À partir du mont Le Valinouët, nous nous retrouvons dans notre sentier du départ. Nous y avons cueilli 10 livres de champignons crabes. Ils ont été pesés au poste de la Zec Nordique en preuve ! Avec nos bidons, nous nous rendons directement à notre point de départ du complexe hôtelier Pelchat, notre véhicule est stationné à cet endroit. Un petit arrêt à la poissonnerie des Escoumins et nous terminons notre journée le corps fatigué, le bedon rassasié de fruits de mer et la tête remplie des belles découvertes que nous avons faites pendant ces 5 superbes journées.
Pesée officielle dans la balance à poisson
Au final, un très beau tour du Lac-Saint-Jean, sans aucun bris mécanique, sans pépin notable, avec une belle température. Un seul bémol : NOUS N’AVONS JAMAIS VU LE LAC !
Tout un voyage de quad !