Au cours des dernières semaines, plusieurs clubs ont restreint l’accès à leurs sentiers pour la période du dégel. C’est une période où l’eau s’accumule à certains endroits et rend le terrain spongieux. La circulation des quads résulte alors en dommage considérable aux fonds de sentiers et quelquefois au terrain où nous avons le privilège de circuler.
Pour une minorité de quadistes, cette période de dégel est aussi une occasion d’aller «s’amuser dans la boue» ici et là. Pour les clubs et les propriétaires terriens, cette pratique leur cause bien des soucis. En effet, le fait de circuler sur un terrain saturé d’eau l’endommage grandement. Les propriétaires remettent alors en question les droits de passage qu’ils accordent aux clubs de quad. Dans certains cas, les clubs et les propriétaires réussissent à s’entendre pour conserver le droit de passage actuel, mais dans bien des cas, les clubs doivent trouver un nouveau tracé.
Les conséquences du manque de civisme d’une minorité de quadistes provoquent donc souvent un surplus de travail pour les administrateurs et les bénévoles des clubs. La perte d’un droit de passage peut occasionner la transfert d’un sentier sur plusieurs kilomètres lorsqu’il n’y a pas d’autres alternatives. Après avoir reçu les droits de passage, il faut habituellement faire des travaux pour permettre la circulation sécuritaire en quad. Finalement, il faut modifier la signalisation. Tout ceci implique des dépenses pour le club, du temps de la part des bénévoles et des maux de tête aux administrateurs des clubs !
Nous invitons donc tous les quadistes à respecter les restrictions en période de dégel et rester dans les limites du sentier en tout temps. Il est important de garder en tête que les propriétaires nous accordent un privilège en donnant des droits de passage aux clubs de quad.