Les médias sociaux sont extraordinaires pour permettre aux gens de rester en contacts. Ce n’est pas une cachette, en moins de 15 ans ils ont bouleversé une partie de nos vies au quotidien ou à tout le moins modifier la façon dont les gens interagissent ou s’informent.
Lorsqu’on « se promène » sur Facebook, on tombe régulièrement sur des « posts » ou des « discussions » où des gens se plaignent de la gestion de leur club ou encore de l’état d’un tronçon ou de l’ensemble des sentiers. Sans vouloir généraliser, bon nombre de personnes accusent, jugent et condamnent leur club, les administrateurs et les bénévoles sans essayer de comprendre pourquoi un bout de sentiers est bosselé, pourquoi un ponceau est défoncé, pourquoi un pont n’a pas été entretenu dernièrement… Il y a souvent une liste de facteurs qui expliquent cela.
La réalité des clubs
Ceux qui sont ou ont déjà été administrateurs de club vous le diront tous : la vie n’est pas toujours rose. Il faut être très motivé et un brin masochiste. Si un petit merci ou un commentaire de félicitations sont la seule paie que les bénévoles reçoivent, une critique destructive d’une personne qui n’est pas informée fait mal.
La réalité est que les administrateurs doivent souvent composer avec des moyens financiers restreints, un manque de bénévoles, un manque d’équipement et un manque d’acceptabilité au sein de leur communauté. Ajoutez à cela les soubresauts de Mère Nature, la délinquance de certains quadistes, les exigences environnementales et administratives toujours croissantes, etc. Vous voyez le portrait ?
Malgré cela, on a un réseau de sentiers. Merci aux milliers de bénévoles ! Certes, ce n’est pas parfait, mais en général, le réseau s’améliore d’année en année. Dites-vous que les bénévoles ne veulent qu’une seule chose, avoir des sentiers aussi beaux que possible dans un réseau interconnecté. Mais nous, comme quadiste, que pouvons-nous faire pour améliorer l’état des sentiers ?
1.Acheter son droit d’accès
Pour circuler dans les sentiers fédérés, on doit se procurer son droit d’accès. Il ne faut pas voir cela juste comme une obligation, mais plutôt comme une façon d’encourager son club local.
Pour ceux qui croient que de ne pas acheter son droit d’accès dans son club ou pire, de se promener sans droit d’accès va améliorer l’état des sentiers de leur club, repensez-y de nouveau ! Vous ne ferez qu’empirer la situation.
Non seulement vous privez votre club d’un apport monétaire, mais vous minimisez son effet de levier dans votre communauté. Par exemple, lors d’une demande de votre club pour emprunter une rue pour se rendre à une station-service à partir des sentiers. Ou encore, pour utiliser un terrain municipal comme stationnement et débarcadère. Plus un club a de membres, plus ses chances de faire accepter des demandes comme celles-là augmentent.
2. Oui, oui, vous êtes membre d’un club, devenez un de ses bénévoles !
Il est important de comprendre qu’en achetant un droit d’accès on devient de facto membre du club associé à notre « passe ». Ce n’est pas juste un service comme l’enregistrement de votre voiture pour circuler sur les routes ou une carte de saison dans une station de ski.
Pensez à donner un peu de votre temps à votre club à titre de bénévole. Si tous les quadistes actifs donnaient qu’une seule journée de 8 heures annuellement, la vie des administrateurs de club serait vraiment plus facile et la condition des sentiers seraient d’autant plus belle.
Si vous n’êtes pas prêt à devenir un bénévole « officiel » de votre club, vous pouvez en être un dans l’ombre, je m’explique… Lorsque vous circulez dans les sentiers, vous pouvez couper des branches, replacer une balise ou un panneau qui est sur le point de tomber, ramasser des déchets qui trainent, déplacer une grosse roche ou un bout de bois qui est dans le chemin… Ce sont plein de petits gestes anodins, qui ne demandent qu’une minute de votre temps, mais qui amélioreront la qualité des sentiers.
Une autre façon d’aider est de rapporter à votre club une situation qui pourrait être dangereuse pour les utilisateurs du sentier. Un manque de signalisation, un arbre qui menace de tomber ou qui est au sol, la présence d’un barrage de castor qui pourrait briser le sentier…
Comme mot de la fin, j’aimerais reprendre et adapter une citation du Président Kennedy : « Ne demandez pas ce que votre club peut faire pour vous, mais, ce que vous pouvez faire pour votre club ! »
Bonne randonnée !
