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ToggleC’est lors du Jamboree d’été de la Fédération Québécoise des Clubs Quads à Sept-Îles que j’ai eu la chance de faire l’essai du Can-Am Maverick Sport DPS 1000 R 2019. C’était pour moi la fin de semaine des premières, une première à Sept-Îles et une première au volant du Maverick. C’est donc dans les décors magnifiques de Sept-Îles que j’ai essayé ce côte à côte.
À première vue
Au premier regard, le Maverick a un look sportif, il a de belles courbes et semble avoir du caractère. La finition et les détails ont été une priorité pour Can-Am, c’est évident. On remarque sa largeur de 60 pouces qui promet une bonne stabilité. Pour une conduite stable, le véhicule à un empattement de 90 pouces et sa garde au sol est de 12 pouces. À souligner que la garde au sol laisse croire que le Maverick pourra s’aventurer sans problème sur la plupart des terrains et je découvre lors de l’essai que c’est vraiment le cas. Aucun terrain ne fait peur au Maverick. Une fois à l’intérieur, j’ai pu remarquer que l’habitacle est le même que le Maverick Trail à l’exception des portes qui sont bombées et qui offrent plus d’espace pour le conducteur et le passager. Le véhicule est confortable pour son pilote et pour son passager. L’habitacle est bien pensé, les cadrans sont très lisibles, la position des commandes est logique et intuitive.
Les premiers kilomètres
Les premiers kilomètres se passent en mode Éco, ce qui représente tout de même 70 % de la puissance du moteur. J’aime toujours prendre le temps de connaître les réactions et de m’habituer à la machine avant de passer en mode Sport. Déjà, les accélérations sont intéressantes et l’on sent la puissance qui habite le Maverick. En effet, sous le capot se cache le moteur Rotax 1000R de 100 HP. Le système d’accélérateur intelligent (iTC) offre aussi un deuxième mode, le sport. C’est en mode sport que toute la splendeur du Rotax 1000R se fait sentir. Des accélérations vives et des reprises impressionnantes, peu importe le régime, c’est ce que vous promet ce moteur. On sent bel et bien la différence entre les modes. De plus, la consommation d’essence se voit augmentée un peu en mode sport, mais pas de manière significative. Parlant essence, le réservoir peut contenir 38 L d’essence, ce qui permet de faire des randonnées de plus ou moins 225 km, cela donne une bonne autonomie lors de longue randonnée.
La conduite est intuitive et sportive, le véhicule va exactement à l’endroit où le pilote lui dit d’aller. Son comportement dans les courbes est remarquable. Pour quelqu’un comme moi qui aime les dérapages contrôlés, je suis aux anges avec le mode 2 roues. Quand le pilote cherche un peu plus de stabilité, le mode 4 roues est idéal.
Plus sur le Maverick
Le Maverick est équipé des Fox Podium 2.0. C’est une suspension à double bras triangulaire à l’avant et une suspension TTA à l’arrière. Il y a également des barres stabilisatrices tant en avant qu’en arrière. On peut dire que la suspension est vraiment douce sur le Maverick, peu importe le terrain sur lequel vous allez vous aventurer, la suspension fera le travail.
Comme rien n’est parfait…
J’ai observé quelques points à améliorer. Premièrement, lorsqu’on fait le plein, à la fin, il y a une petite vague d’essence qui tend à revenir. Avoir de l’essence sur soi lorsqu’on fait le plein, ce n’est pas vraiment idéal. Un peu dommage pour un véhicule de cette qualité. Également, vu ma grandeur, j’aurais aimé que le banc soit un ou deux pouces plus haut. Ce qui aurait aidé à ma vision.
En conclusion
J’ai grandement apprécié du Can-Am Maverick Sport 1000R DPS 2019. Il m’a fait passer un week-end agréable derrière son volant. Si vous avez la chance d’essayer ce modèle, je vous le suggère fortement. Que ce soit pour sa puissance, son agilité ou encore sa douceur, peu importe le terrain rencontré, ce véhicule vous fera vivre de belles randonnées. Un gros merci à Roger A. Pelletier de Cabano pour le prêt de ce véhicule.