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ToggleDe plus en plus de quadistes se demandent pourquoi il n’est pas permis de circuler en Quad sur les routes du Québec. Bien entendu, on parle ici de routes secondaires et non d’autoroutes.
Il y a quelques mois, mon collègue, Dominic Clermont, a écrit un article qui a soulevé beaucoup d’intérêt de la part des quadistes. Il nous expliquait que lors d’un voyage qu’il a fait en Grèce, il avait pu louer et circuler en VTT sur les routes. (Lire ).
Plus près de nous, de nombreux états et quelques provinces acceptent les quads avec plus ou moins de restrictions. Par exemple, au cours des derniers jours, en Virginie, des changements dans les lois permettent maintenant aux quadistes de circuler sur les routes afin d’atteindre les services de restaurations, les concessionnaires, les établissements hôteliers, etc.
Il serait donc intéressant de pouvoir rouler en Quad sur les routes du Québec afin de «connecter» les bouts de sentiers et ainsi avoir un réseau plus global. Ainsi, la perte d’un droit de passage ne mettrait pas nécessairement le réseau en péril puisqu’une solution empruntant les routes pourrait permettre aux quadistes de contourner la zone problématique.
Impact monétaire
Le premier impact d’une telle mesure serait au niveau du prix des enregistrements qui devrait maintenant inclure la partie assurance de la SAAQ. En effet, le fait d’avoir un accès plus grand au réseau routier implique que chacun des quads soit couvert de la même protection que les autres véhicules y circulant.
Grosso modo, le prix pour enregistrer un quad serait beaucoup plus grand. À cela, il faudrait naturellement ajouter le prix du droit d’accès aux sentiers des clubs de la FQCQ. Il en coûterait alors beaucoup plus cher pour accéder à l’ensemble du réseau.
Les assurances matérielles
Les compagnies d’assurance hausseraient probablement les coûts des polices d’assurance matérielles. Je parle ici de la protection pour les dommages à votre véhicule en cas d’accident. En effet, si les assureurs évaluent que le risque d’accident serait plus grand, le prix des primes serait alors ajusté à la hausse.
Les pneus d’hivers ou d’été
Les quads qui circuleraient sur les routes devraient désormais être munis de pneus d’hiver au même titre que nos voitures. Les propriétaires devraient alors faire changer leurs pneus aux dates prévues afin de pouvoir emprunter les routes. Naturellement, en période estivale, les pneus cloutés seraient interdits.
Équipements de base
Afin de circuler en Quad sur les routes du Québec, plusieurs équipements devront, au préalable, être installés sur chacun des véhicules. Au minimum, on parle ici de clignotants et d’un klaxon.
Perte de la qualité de l’expérience
Un des attraits principaux du quad est le contact avec la nature. En effet, le fait de se retrouver en forêt, de pouvoir respirer le grand air, voir la faune et la flore de près font de l’activité du quad une expérience mémorable. L’utilisation des chemins forestiers et des routes diminue grandement la qualité de cette expérience. Ainsi, l’utilisation des routes devra se faire en tout dernier recours seulement.
Danger que les clubs optent vers la facilité
Il ne faut pas que les clubs tombent dans le piège de la facilité. Les mêmes efforts pour trouver des tracés de sentiers en dehors des routes devront être faits. Le but est de minimiser l’utilisation des routes tout en assurant l’interconnexion au sein des régions du Québec.
Quad sur les routes du Québec, tel que je le vois, serait une solution de dernier recours. C’est un peu comme la roue de secours de votre voiture. On l’utilise pour se dépanner, mais pas comme solution à long terme.
Autoriser les Quads sur les routes du Québec permettrait au sport de prendre de l’essor et à l’industrie de continuer sa croissance. Tous les intervenants en sortiraient gagnants !
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